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Le Medical Training


Késako


Source : educateur-canin.net

L’idée est que l’animal soit acteur de sa manipulation, en donnant son consentement ou en le refusant, et qu’il puisse accepter tout type de manipulation.


Tous les animaux, même ceux qui a priori n’ont pas de problème à l’instant T devraient y être préparés car le jour où ils sont douloureux, malades, blessés, … leurs réactions peuvent changer et ils peuvent appréhender les manipulations.


Tous les animaux, même ceux qui a priori n’ont pas de problème à l’instant T devraient y être préparés car le jour où ils sont douloureux, malades, blessés, … leurs réactions peuvent changer et ils peuvent appréhender les manipulations.


 

Pour quoi faire ?


Le medical training permet d'une part d'être à l’aise avec les soins véto :

- Piqûre

- Prise de sang

- Radio, échographie

- Examiner les dents, les yeux, les oreilles

- Monter sur la table d’examen

- Etc…


Le medical training permet d'autre part d'être à l’aise avec les soins à la maison :

- Soigner les yeux,

- Soigner les oreilles,

- Enlever une tique

- Mettre un harnais, une muselière, un collier

- Brosser l’animal

- Brosser les dents de l’animal

- Etc…


 

Comment faire ?


Le but est que l’animal reste immobile dans une posture confortable pour lui et qui permette les soins, il sera alors récompensé. S’il ne se sent pas à l’aise pour la manipulation que l’on souhaite faire, il quitte sa posture d’immobilité et la manipulation cesse. L’idée est que l’animal associe « je reste immobile = la manipulation a lieu = je suis récompensé » et « je suis mal à l’aise = je bouge = la manipulation cesse ».


Le medical training doit être entrepris en premier lieu à la maison, par le référent de l’animal, pour des soins de base. Il est possible de simuler aussi d’autres soins comme une piqûre ou prise de sang avec un crayon par exemple.

Une fois que l’animal est habitué aux manipulations de son référent et est à l’aise, les manipulations peuvent être entreprises, à la maison, par d’autres personnes, hommes et femmes.


On peut également habituer le loulou à aller chez le véto « pour rien », pour une pesée, pour dire bonjour, et toujours en associant avec du positif (friandises, jouet, …)


Il est intéressant de varier les hauteurs, d’entrainer aux manipulations sur une table qui ressemble à celle du vétérinaire. Également travailler couché pour simuler une radio ou bien encore assis.


Exemple : nettoyer les oreilles avec un coton tige

1. Récompenser dès que les cotons tige sont à la vue de l’animal

2. Reproduire cette étape plusieurs jours d’affilée

3. Ensuite approcher le coton tige de l’animal, plus ou moins loin suivant sa zone de confort et

récompenser si ses signaux corporels sont bons et s’il reste immobile. S’il bouge, reprendre

l’étape d’avant

4. Ensuite, on peut imaginer rapprocher le coton tige jusqu’à toucher la tête de l’animal. Puis

toucher l’oreille avec le coton tige, etc …


Les seules règles sont : écouter et lire son animal, aller à son rythme, reprendre à l’étape précédente si l’étape actuelle est trop difficile.

Il faut garder en tête que pour aider l’animal, son référent doit être calme et zen. Un référent stressé communiquera son stress à l’animal et la réussite de la manipulation s’en trouvera compromise.


P.s : les soins coopératifs peuvent être réalisés avec son chien, son chat, son lapin, son hamster, son cheval, son âne, sa vache etc…



Sources :




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